| | Je t'aime la nuit & mon coeur brisé. [L] | |
| Auteur | Message |
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Fire Light Les mots ne vivaient que par eux.
Nombre de messages : 61 Age : 32 Date d'inscription : 02/09/2008
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| Sujet: Je t'aime la nuit & mon coeur brisé. [L] Mer 28 Avr - 19:10 | |
| "Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion [Saint-Augustin]"
Tout ce que je vous demande, c'est de ne pas me répondre un pavé, sinon, je serais incapable de continuer le sujet, du moins, au début, laissez moi le temps de me réhabiliter : ) "Oui, je t'aime des fois la nuit; Je me réveille, mon cœur bat à la chamade, mes tympans tambourinent l'un contre l'autre, mon coeur roule, s'ouvre, et ainsi opère l'alchimie des cliquetis craquelant et pantins. Oui, je t'aime souvent et à jamais, inespéremment et toujours autant, je t'aime à en mourir, mes tripes entre deux or-bores, oui, je t'aime, comme je chérirais ton corps, ta volupté et toute la sensualité de ton être. Toujours je me réveille la nuit, dans le manque charnel de ton être, les sueurs coulent et colportent le long de ma nuque et de ma vaste encolure; Jamais je n'ai cru en ta beauté; jamais je n'ai su qui tu étais. Toujours je te cherche dans les visages, peu à peu, mon regard apeuré s'émeut de leurs beauté, mais ce n'est pas toi, du moins, existes-tu ? J'aimerais toucher de mon être la grandeur et la volupté de ton âme. J'aimerais te rencontrer;"
- Le froid glacial souleva la neige en vastes vagues blanche, d'un regard acéré, l'étalon gris scruta l'étendue du flanc de sa montagne chétive. Fire Light mouva sa robe d'un blanc grisonnant aux pommelures apparentes, lentement, il dégagea son thorax et inspira avec violence l'air immuablement froid.
Ses yeux d'un gris de cendres s'étrécirent avec douceur, le temps redevint léger, la nuit tombait à peine. Mais une odeur persistait.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Je t'aime la nuit & mon coeur brisé. [L] Ven 30 Avr - 18:50 | |
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Le bonheur était ma fatalité, mon remord, mon ver; ma vie serait toujours trop immense pour être dévouée à la force et à la beauté. Arthur Rimbaud_Une saison en Enfer.
Ce n'était d'abord qu'un murmure, rien qu'un souffle. Et soudain, une première main salvatrice entamait la saison, prenant peu à peu possession du rythme; mezzo. Elle était comme le soleil qui, lentement, réchauffait la terre brune étourdie de printemps. Ce n'était encore que le commencent, quand la seconde entrait en scène, avec son étrange ritournelle, aux airs de valse. Elle était comme chancelante, puis montait dans les tons, s'accentuait lentement, en valsant toujours. Et là, quelques notes distraites, non pas effacées, ni même décalés, elles étaient totalement en phase, mais venait juste compléter distraitement la mélodie. Fracassant, ce n'était pas des octaves, ni mêmes des accord tout à fait complet ; juste des notes, doublés, qui jouait les tambours distraitement. Brusquement, tout se décalait; la chaleur de s'accentuait, le début du mois d'août, sans nul doute. Un rythme toujours contrôlés, peut-être une tonalité un peu frivoles. Et puis, c'était un recommencement aiguë. Mais la fin, cette fin, qui s'étiolait, tout comme l'été. Lentement, les notes s'étiraient, s'étouffaient, et mourraient, dans la ritournelle primaire, dans le soupir, le souffle de septembre. C'était une belle comptine; une belle comptine d'un autre été.
Errance sur la terre brûlé avec une contenance décontracté. Cavalcade insignifiante pour se hisser jusqu'aux zénith. Cela ressemblait à ça.
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| | | Fire Light Les mots ne vivaient que par eux.
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| Sujet: Re: Je t'aime la nuit & mon coeur brisé. [L] Sam 1 Mai - 11:19 | |
| Les gens qui aiment Rimbaud sont toujours aussi bons : ) L'étoile a pleuré rose au cœur de tes oreilles, L'infini roulé blanc de ta nuque à tes reins La mer a perlé rousse à tes mammes vermeilles Et l'Homme saigné noir à ton flanc souverain.Mais moi je t'aime. - Ses grands yeux gris-bleus qu'il avait décelé de sa mère décrivirent une lente parabole sur un plan horizontale. Ainsi, pendant quelques secondes, tandis que la neige gelait ses tendons jusqu'au genoux, il scruta. L'oreille folâtre, la rétine indolente, ses naseaux criblés et submergé du froid amer, la peau tendrement tendue et se lissant frénétiquement au mouvement du vent, il attendait.
Dans un souffle aigüe des vents du nord, dans cette bourrasque aigre et portant si douce, il recula. Une odeur forte des terres, inspirée d'un été triste et fané, telle une fleur en prose aux parfums tarifiés; Fire dégusta. Des os cliquetèrent dans la morsure du froid, il n'était que chaire, muscles, et au fond il n'était plus rien; d'un pas serein et confiant il tergiversa vers le flanc de la montagne, ses lents muscles s'extasiant en accolades rauques. D'un hennissement doux et bienveillant, il appela à cette silhouette charbon qui se dessinait dans le brouillard de la nuit.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Si c'est un homme. Dim 2 Mai - 13:34 | |
| La valse oublié.
Je confirme. ( :
« Par moi on va vers la cité dolente; Par moi on va vers l'éternelle souffrance; Par moi on va chez les âmes errantes. La Justice inspira mon noble créateur. Je suis l'œuvre de la Puissance Divine, de la Sagesse Suprême et de l'Amour. Avant moi, rien ne fut créé sinon d'éternel. Et moi, je dure éternellement. Vous qui entrez, abandonnez toute espérance. »
Souviens-toi de ses airs enchanteresses qui éteignaient tes cauchemars. De cette tendre musique qui berçaient tes maux. De ces quelques notes qui se glissaient dans tes songes. Damné, souviens-toi du temps où, frivole, tu disais n'être qu'un homme. Souviens-toi des courbes de ton corps. Des crevasses de ta peau. De ces mains fantastiques pour rien ne semblait impossible. Les saveurs se sont effacés, ou est-ce l'amertume qui a tout submergé?
Ses os gémissaient péniblement, vieux squelette d'âme. Il marchait, il marchait au rythme d'une valse dont il peinait à se souvenir. Ses lèvres étaient finement serrés, ses dents claquaient contre sa joue ; un implacable désir de souvenirs, il cherchait vainement l'air de la ritournelle qui avait bercé ses nuits autrefois. Un appel, au loin. Ses pupilles acerbes se tournèrent, fixèrent, s'ancrèrent. Il s'interrompit dans sa danse emplie de grâce, et mordit l'intérieur des joues, doucement. Sentiment d'une vielle colère qui s'éveille. |
| | | Fire Light Les mots ne vivaient que par eux.
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| Sujet: Re: Je t'aime la nuit & mon coeur brisé. [L] Mer 5 Mai - 17:04 | |
| " Dana, el dana del quatra;"
"' Je suis un abruti, c'est physique."'- Incertain, ses yeux gris s'éclipsèrent vers cette silhouette étrange, famélique, souffrante et pourtant d'un noir recélant l'animosité grandissante. Il croisa le fer de son cœur, épura ses poumons sifflant et donna ses membres au gel lacérant. Dans un pas régulier il se rapprocha, la neige crissant d'une seule voix sous la sole de ses sabots dur et tout aussi froids.
Dans un souffle timide il posa un arrêt à non seulement quelques mètres de l'étranger. Le brouillard leste décrivait des formes vaporeuses autour du corps altéré de l'étalon. Ses crins s'enlaçaient les uns aux autres, lestant son encolure ou la caressant. Sa voix grave et douce écrasa le silence de la montagne.
- Que font les âmes comme la votre quand la neige les égare ?
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